L'effritement de Michael

Au bout de la nuit, le micro tranche plus qu'un sabre. Les hiéroglyphes inscrivent

ton nom dans le marbre. Ici, la lumière naît de l'ombre.

Michael, c'est ton crépuscule. Lève les bras vers le ciel, la pyramide s'écroule.

Michael, simple mirage au sommet des ruines. Ton trône branlant s'incline vers l'abîme.

Tes mensonges font le sable, tes regrets forment le vent. Ton regard aussi

vide qu'une tombe sans enfants. Féroce par le verbe, mais ton cœur

est désert. La vérité t'étouffe, la lâcheté fait ton univers. Tyran en carton,

ton empire part en fumée. Tu verses du vin, mais ta coupe