Murs qui parlent, espoirs en silence

Dans la rue, les lampadaires brillent comme des aveux. On grandit entre les embrouilles et

les rêves sous cadenas rouillés. Le béton raconte nos histoires, nos blessures sous

la capuche. On avance en lumière, chacun cherche une issue qui nous

pousse. Sirène qui tourne, ambiance tendue comme nos nerfs. On s'habitue trop

vite à marcher droit même quand l'avenir se perd. Le quartier respire à peine,

mais il tient encore debout. On s'accroche à nos espoirs même quand ils tombent

un par un à genoux. Ici les murs parlent, les regards prient.

Le bitume saigne, mais personne ne guérit. On demande juste un souffle,