Amour et emprisonnement psychologique

Tu savais qu’on peut tomber amoureux de la personne qui nous détruit ? Le syndrome de Stockholm,

c’est ça. Une prison psychologique. Une affection tordue. Tu es pris en otage… et ton cerveau,

pour survivre, se met à aimer ton bourreau. 1973. Une banque à Stockholm.

Quatre otages. Six jours de terreur. Et à la fin ? Aucun ne veut porter plainte contre le

ravisseur. Une femme dira : “Il me protégeait… des policiers.” Ce n’est pas rare.

C’est humain. Ton esprit crée du lien… là où il ne reste que peur et confusion.

Ça ne se passe pas que dans les braquages. Mais dans des familles. Des couples. Des entreprises.

Des victimes qui défendent leur abuseur. Qui disent “Il m’aime.” Tu crois que tu y échapperais ?