Nice, un soir de douleur et d'espoir

Yeah. Un soir de fête, un quatorze juillet, le ciel s'illumine,

la mer vient chanter. Sur la promenade, les familles avancent, des pas légers,

des sourires d'enfance. Les feux éclatent comme des fleurs de lumière. On rêve un

instant comme d'un monde sans guerre. Mais dans les ombres d'un bonheur trop court,

se glisse une nuit qui déchire le jour. Un moteur gronde, un bruit qui

s'approche, un souffle de peur traverse les poches. Les regards se

tournent sans comprendre encore que fonce vers eux, le camion de

la mort. Nice, on pleure tout ton malheur, des cœurs brisés,